Il occupe une place bien particulière sur l’île de Cuba, on lui a donc réservé un article comple, c’est le cangrejo – crabe.
Faisons les présentations: ci-dessus, notre guide José Antonio et Madame Crabe bien enceinte, on voit dans le bas de son corps des centaines de petits grains noirs, ce sont les futurs crabounets. Ni maman, ni papa ne se mangent, ils peuvent provoquer des intoxications.
Les petites taches rouges, sont bien des crabes: ils commencent tout juste à traverser chemin, route, forêt pour atteindre la mer et se secouer de leurs millions d’oeufs, bientôt la route sera rouge de nos amis: c’est la migration annuelle. Quand un véhicule passe, il doit aller assez vite pour éviter que les pinces redoutables des crabes ne percent les pneus, cela veut donc aussi dire impossible de les éviter et SCCRRAAAKK… (d’où les taches noircies sur le goudron…) Imaginez un peu l’odeur quand ils sont là par milliers.
La première nuit, j’ai été réveillée par un bruit quasi permanent au-dessus de ma tête, comme s’il pleuvait sur le toit (quelques tôles de métal), mais nos hôtes nous avaient déjà dit qu’il ne pleut quasi jamais à cette époque de l’année. Au lever, j’ai compris quelle fiesta avait eu lieu sans nous: des centaines de crabes acrobates passaient du sol au toit et y faisaient leur balade nocturne. On a pensé à une version crustacée des Oiseaux de Hitchock.
Où sont les crabes?
Un crabe pour la route?