Passer une nuit si courte au milieu de rien (mmh la ville non loin s’appelle Edmunston), puis se remettre à faire du stop pour se retrouver dans la voiture d’une famille de Mi’k’maq qui nous a conduit jusque Québec city, c’était plutôt inattendu…
L’histoire des autochtones au XXIè siècle est loin d’être simple. On distingue les premières nations ou amérindiens, les inuits et les métis. Les amérindiens seraient arrivés soit par le détroit de Béring soit par l’océan Pacifique… il y a beaucoup de flou sur ces théories, il y aurait eu des centaines et centaines de différents peuples et on compterait près de 1200 langues ou dialectes disparus et encore pratiqués. Au cours du XXè siècle, une tentative d’assimilation des peuples sauvages a été instaurée par l’église catholique: des milliers d’enfants ont été enlevé à leur famille dans le but de les remettre dans le droit chemin. Aujourd’hui une majorité d’entre eux vivent dans les réserves, et c’est pas joyeux joyeux, drogue, alcool, violence… mais notre mère de famille est optimiste, elle s’est battue pour sa famille, que ses enfants soient occupés avec des activités, du sport et elle est directrice d’une école dans sa réserve pour que se transmettent les traditions dans un milieu éduqué. Seulement très récemment, le gouvernement a accepté le terme de ‘génocide’ pour définir cette période noire de l’histoire du Canada.
Un article court et très récent à ce sujet:
http://www.slate.fr/story/102459/canada-assimilation-enfants-amerindiens-genocide-culturel
Je ne reconnais pas grand chose, tout est vert, fleuri et il fait chaud, contrairement à il y a deux ans lorsque j’ai passé 4 mois d’hiver sur le campus de l’université Laval. C’est pendant ce séjour que j’ai rencontré Sara de Jerez, España.
Et c’est un vrai plaisir que de retrouver son énergie, sa joie de vivre et sa curiosité! Elle nous a offert un toit, une terrasse, du soleil…
C’est la fête de la musique à Québec aussi, la rue Saint-Jean est piétonnière pour l’occasion.
Il y a de plus en plus d’églises désacralisées, bibliothèques, salle de gym, boîtes de nuit, appartements, marchés aux puces…
On a terrace of a bookshop we met a self declared poet. He was proud to live by begging and from his work. From a conversation with his friends:
“it is not normal that a sick person has to keep working after 15 years of labour. I would say that either that person is so ill, that he shouldn’t work at all, or if he’s not really sick, he should work and be useful as long as possible.”
Nous sommes tous les deux, très heureux de revoir Québec et surtout de la redécouvrir sous un nouveau jour! Sara nous gâte avec des gourmandises et plein de conserves faites maison (la sauce tomate excellente!!), et aussi elle nous a amené faire la fête partout, à La cuisine (bar, dancing floor et matchs d’impro sur maximum 30m²!), au Spot ou une plage dans la ville (Sympathique Place Ouverte à Tous):
Puis on a été au café Intercambio (où elle est la djette!), découvrir les coins cachés de Québec, profiter de la fête de la musique, faire la visite de la ferme de fraises où elle travaille, bref… que de bons moments, muchissimas gracias Sarita!