Nous avons compté près de 15 chantiers d’immeuble ou gratte-ciel pendant nos balades à Toronto. Ils construisent partout où c’est possible, même entre deux autoroutes au coeur de la ville.
Le quartier des finances est simplement moche, la Yonge Street (la plus longue de la ville) est remplie de magasins de toute sorte (vêtements, café mais aussi marijuana et “pour adultes”), mais dès qu’on s’approche du quartier chinois, l’ambiance change complètement. C’est noir de monde (ou jaune) et l’ambiance agitée mais chaleureuse, puis nous nous perdons dans les petites rues où les maisons sont mignonnes, bordées de jardins potagers.
Le lendemain, nous avons retrouvé Charlotte (notre hôte à New Glasgow ET à Montréal) pour une balade à vélo sur l’île de Toronto. A 15 min en ferry, c’est un tout autre monde.
Il doit y avoir une petite dizaine de ruelles bordées de maisons et de jardins à la pointe nord de l’île. Les maisons ne sont transmissibles qu’aux membres de la famille proche. Mais quand cela n’est pas ou plus possible, la maison est évaluée par un organisme indépendant et mise en vente aux premiers sur la liste d’attente: il y a près de 500 personnes sur cette liste, et seulement 2 à 3 maisons sont disponibles par an. On hésite à s’inscrire sur la liste!
Un article à lire:
http://torontoist.com/2009/08/how_to_buy_a_house_on_the_toronto_islands/
C’est tout calme, tout vert, à 5 minutes de la plage à pied.
Nous sommes trempés, par la baignade et par la pluie torentielle qui nous surprend au moment même où nous mettons un pied dans le lac. C’est l’occasion de passer chez les parents du copain de Charlotte pour un thé et une longue discussion sur les big data, avant d’enfourcher nos vélos pour rentrer à Oakville, 40km. Cela a pris un peu plus de temps que prévu car Dan avait une byciferrari et moi un vélododoche…