Après tous les conseils donnés par nos nouveaux amis mexicains, nous nous sommes laissés porter par le sens du vent… vers l’ouest, à San Luis Potosí. Cela tombait très bien puisque Chloé, mon amie française du Québec, avait un contact pour nous là-bas, Olivia, qui plus est, est anthropologue.
Pour bien commencer, on s’est empiffré de gorditas (traduction littérale: des grosses), sorte de pancakes croustillants à l’extérieur, moelleux à l’intérieur.
La ville est très agréable, plein de jolies places et plutôt calme à côté de Guadalajara. Les rues pavées sont plein de charme et il y a très peu de circulation. Je me répète, mais après les USA, voir des gens marcher, ça fait plaisir!
Le nom de la ville fait référence aux mines d’argent de Potosi en Bolivie. Et ici, on sent vraiment que l’argent a coulé à flots pour les grands propriétaires miniers.
Ci-dessous, le Centro de los Artes est une ancienne prison. Comme nous n’avons pu ni visiter les ateliers ni s’y balader seul, on a senti un peu d’inconfort dans ces lieux, face aux longs couloirs et aux murs de 5 m de hauteur.
Ce que j’aime dans cette culture, c’est d’être ouvert sur l’extérieur, dans tous les sens du terme. Quand nous marchons dans la rue, il est vraiment agréable d’entendre les gens rire, discuter de leur fenêtre, dans leur jardin.
Au pied de cette église, un petit parc accueille jour après jour des amoureux qui se bécotent sur les bancs publics… bancs publics…
Notre hôtesse, Olivia, s’intéresse aux représentations artistiques des offrandes de peuples mexicains comme les Huichols, par exemple. Elle a séjourné à plusieurs reprises avec eux. Et c’est grâce à ses conseils que demain nous prenons le bus pour aller à Real de Catorce, une montagne sacrée des Huichols.
Au restaurant, nous avons goûté un asado de boda (littéralement rôti de mariage), une sopa tarasca (relevée par les piments et adoucie par l’avocat, miam!) et surtout le mezcal, un alcool d’agave (maguey) bien meilleur que la tequila.
Nous avons passé chaque soirée ensemble à discuter et boire des bières locales, pendant que Boris, son fils, s’endormait sur le canapé.