Un cenote… un cenote est un puit naturel, ou parfois grotte, faisant partie d’un réseau complexe de rivières souterraines. De tailles, formes, profondeurs variables, on en compte près de 10000 sur la péninsule du Yucatán. Mariana nous a parlé de la route des cenotes pas loin de chez elle, c’est noté au programme!
Daily Archives: November 14, 2015
Ek Balam
Le site d’Ek Balam est beaucoup moins connu que Chichen Itza, mais pas moins intéressant et majestueux. Comme à Coba, il y a encore énormément de piles de pierres qui ne demandent qu’à être remises en ordre (une sorte de tetris gigantesque) pour dévoiler leurs magnificence. Les chiffres sont approximatifs, mais cela permet d’avoir les idées plus claires: alors que Chichen Itza a été reconstruit à 80%, les sites de Coba et Ek Balam n’ont été explorés et reconstruits qu’à quelques pourcents seulement.
Coba
This time we hired a guide. He is Mayan, he speaks Mayan at home, and he has the characteristic nose.
Quand les ch’tis s’invitent au Mexique
Un article de notre invitée spéciale!
Qui dit visite des pyramides du Yucatan, dit gambettes musclées pour grimper au sommet des édifices mais également guides touristiques pour découvrir ce qui se cache derrière les pierres des monuments ancestraux.
Celui qui nous a aidé à décrypter les mystères du site de Coba était un charmant descendant Maya. Il avait l’air de connaître pas mal de choses et se débrouillait plutôt bien en français. C’est sur ce site que nous avons vu la première construction qui abritait un jeu traditionnel du peuple astrophile: le jeu de pelote.
Le guide nous explique que l’objectif était de savoir si les récoltes de l’année seraient bonnes ou mauvaises. Pour répondre à cette question de première importance, il fallait que les guerriers (membre de la classe moyenne choisit par les prêtres) fassent passer une balle de plusieurs kg dans un trou très très haut perché ( voir photo) sans toucher celle-ci avec les mains, les pieds ou la tête.
Si l’exercice nous semblait si difficile qu’il nous mettait déjà dans un certain état de compassion, ce n’était rien en comparaison de ce que le guide nous avouerait quelques instants plus tard… Les participants au jeu avaient parfois pour mission de se percer le gland du “petit endroit”. Même si personne n’est en mesure de nous dire si c’était en cas de victoire ou en cas de défaite que la mutilation avait lieu, elle a bien été pratiquée sur le site de Coba pendant plusieurs siècles!
Voyant notre mine déconfite le guide nous dit quelque chose comme ” ben oui tcho biloute, popol quoi”. C’est vrai que si nous étions surpris de ce vocabulaire très étendu en français pour un Maya pur souche (voir photo), ça a eu le mérite de nous décontracter et d’oublier les souffrances endurées par les valeureux guerriers.