And the water is so good, only 15 minutes walking from Andrei’s place!
London – Ontario version française
Dan et Cristian était ensemble à l’école primaire, et cela fait 11 ans qu’ils ne se sont pas vus… Ils se sont perdus de vue en Roumanie, puis chacun a pris son envol vers un autre pays, un autre continent, respectivement la Belgique et le Canada.
C’est ainsi que nous avons débarqué à London, Ontario (pour ne pas confondre, en français on dit London, et en anglais on dit Londonontario…). Toujours chargés comme des mulets (l’allègement c’est pour bientôt, la valise commence à montrer des signes d’arthrose avancée), nous avons passé du temps sur la place du Covent Garden, juste à côté d’un grand marché couvert, plein de bonnes choses à manger. La ville semble tranquille, et Cristi nous le confirme, ntoamment que les gens ne s’excitent pas sur leur klaxon quand la voiture de devant admire le feu vert…
Cristi est un vrai personnage (d’après Dan, il l’a toujours été). Quand on s’est rencontré, Dan était parti faire un tour, alors il a sorti sa carte d’identité pour me prouver qu’il était bien lui-même… Informaticien, il a un emploi du temps traditionnel 9-5. Sa femme Veronica est aussi informaticienne. Mais, en dehors, tous les soirs il est entraineur volontaire de hockey, de base-ball, de natation et de foot!!! Il a 3 garçons dont une paire de jumeaux de 6 ans, Paul et Peter, qu’il amène au sport tous les jours…y compris le week-end. Les anciens coachs sont partis pour des raisons diverses et il a fini par devenir lui-même coach, alors qu’il ne connaissait aucun de ces sports (sauf le foot). Il a commencé à lire, regarder les matchs pour y capter quelque chose et ne pas faire s’entrechoquer les enfants pour rien…
Tous les hivers, il fabrique un anneau de glace pour que les enfants puissent patiner, lui-même a appris à patiner avec un entraineur russe, qui le pousse au maximum… Dans le jardin, il a un potager auquel il prête beaucoup d’attention, plein d’herbes aromatiques. Je ne sais pas quand est-ce qu’il trouve le temps de s’en occuper…
Ils habitent dans un quartier résidentiel, qu’il qualifie de classe moyenne, où toutes les maisons se ressemblent désespérément. Non loin de là, un bout de forêt a survécu.
Le soir, nous avons joué au foot avec les garçons et fait un petit bout de balade.
London – Ontario La Cristi
Am imbatranit, daca am ajuns sa cunosc pe cineva de aproape 30 de ani: Cristi, coleg de scoala generala. Partea buna e ca a ramas neschimbat. E exact acelasi, cu cele bune si rele. Nu ne mai vazusem de 11 ani !
In centru London sunt mm baruri simpatice, universitatea e destul de mare. In piata centrala sunt multe mese lungi de lemn, deci pare ca exista o viata sociala f buna.
Iar cartierul in care traieste, e probabil tipic pt ‘american dream’: case mari, masini in fata garajelor enorme, saluturi cu vecinii care fie lucreaza in garaj, fie fac un gratar.
London, are suprafata Bucurestiului, si o populatie e 300.000. Deci e ff linistit, si totul e la o distanta de 20 min cu masina.
Cristi e ff activ, mai ales datorita gemenilor, in fiecare zi are sport: inot, baseball, fotbal, hockey , judo, un soi de cricket, tenis si golf. Gemenii au 6 ani !
Iar Cristi e antrenor la baseball si hockey.
A facut iarna asta un mic patinoar in curte. Iar in primavara a facut o gradina de legume si aromatice. Mai are si vie.
In rest, jobul e linistit.
Entre lac et forêt…
avec les cousins roumains de Dan, Dragos et Andrei, respectivement assimilés canadien et américain,
Belle vue sur Toronto, tout se passe bien pour l’instant, pas trop de vagues, le voilier file vers l’est.
Un bateau passe non loin de nous, ce n’est pas trop ce qui me préoccupe, je commence à sentir mon estomac qui se contorsionne… ça va aller, on va bientôt retourner au port, ouf!
Mini-balade dans une conservation area, les Gorges d’Elora, avec Dragos, sa femme Anca et les deux petits gars Georges, 8 ans, Eric 5. Eric est un petit garçon craquant, il disait ce matin à sa mère qu’il avait d’aller en Chine voir la Grande Muraille. Il est fan de panda…il m’a présenté son nouveau doudou Panda, qu’il nourrit de bambou tous les jours!
Ce jour là c’était aussi notre première rencontre avec des filles Mennonites, ce sont des chrétiens anabaptistes, à différencier des Amish. Je ne connais pas encore bien leurs valeurs, mais je sais qu’il existe plus d’un million de mennonites dans le monde avec des branches fort progressistes et d’autres tout à fait conservatrices… il faut croire qu’on a vu ces derniers… J’espère qu’on aura l’occasion d’en rencontrer à nouveau et faire leur connaissance!
Toronto: serial builder vs serial greener
Nous avons compté près de 15 chantiers d’immeuble ou gratte-ciel pendant nos balades à Toronto. Ils construisent partout où c’est possible, même entre deux autoroutes au coeur de la ville.
Le quartier des finances est simplement moche, la Yonge Street (la plus longue de la ville) est remplie de magasins de toute sorte (vêtements, café mais aussi marijuana et “pour adultes”), mais dès qu’on s’approche du quartier chinois, l’ambiance change complètement. C’est noir de monde (ou jaune) et l’ambiance agitée mais chaleureuse, puis nous nous perdons dans les petites rues où les maisons sont mignonnes, bordées de jardins potagers.
Le lendemain, nous avons retrouvé Charlotte (notre hôte à New Glasgow ET à Montréal) pour une balade à vélo sur l’île de Toronto. A 15 min en ferry, c’est un tout autre monde.
Il doit y avoir une petite dizaine de ruelles bordées de maisons et de jardins à la pointe nord de l’île. Les maisons ne sont transmissibles qu’aux membres de la famille proche. Mais quand cela n’est pas ou plus possible, la maison est évaluée par un organisme indépendant et mise en vente aux premiers sur la liste d’attente: il y a près de 500 personnes sur cette liste, et seulement 2 à 3 maisons sont disponibles par an. On hésite à s’inscrire sur la liste!
Un article à lire:
http://torontoist.com/2009/08/how_to_buy_a_house_on_the_toronto_islands/
C’est tout calme, tout vert, à 5 minutes de la plage à pied.
Nous sommes trempés, par la baignade et par la pluie torentielle qui nous surprend au moment même où nous mettons un pied dans le lac. C’est l’occasion de passer chez les parents du copain de Charlotte pour un thé et une longue discussion sur les big data, avant d’enfourcher nos vélos pour rentrer à Oakville, 40km. Cela a pris un peu plus de temps que prévu car Dan avait une byciferrari et moi un vélododoche…