Traversée du Mexique

IMG-20151108-WA0002Il est 23h30: nous sommes dans un bus mexicain, cela signifie que c’est plutôt confortable). Cependant, nous sommes partis ce matin à 8h de San Luis Potosí et nous n’arriverons qu’en début de soirée…  Où donc? A l’autre bout du Mexique,  sur la Péninsule du Yucatán, exactement à Cancun.

Cancun. C’est une ville remplie d’américains et de quelques canadiens qui ont besoin de soleil, de plages idylliques tout en étant ‘comme à la maison’… Je suis un peu mauvaise langue, c’est vrai je n’ai encore jamais vu cette destination phare, mais je m’en passerai bien.

Cancun. Étant sa situation, la ville est la plaque tournante du tourisme non seulement nord-américain, mais aussi européen. C’est ainsi que nous nous rendons à son aéroport, afin d’aller cueillir la Caroline, ma vieille branche tournaisienne. Elle vient prendre une bonne dose de vitamine D pendant 2 semaines avec pour compagnie, les deux énergumènes que nous sommes. Une messagère du plat pays, ça fait vraiment plaisir!
Au programme, la péninsule en long et en large: la mer des Caraïbes, les ruines mayas, les cenotes (on vous expliquera plus tard ce que c’est), les flamands roses, les villes coloniales… Ça s’annonce dense!

Revenons à notre trajet.
La région du sud-est est la seule à n’avoir qu’une compagnie de bus, ADO, desservant les grandes villes. De la ville de México, nous n’avons donc pas eu le choix. Il a d’abord fallu changer de terminal, trajet durant lequel nos sacs à dos ont été trempés d’un liquide suspect dans la soute..

Puis, il y a souvent des fouilles et des contrôles de bagages avant d’embarquer et même pendant le trajet. À priori, aucun souci pour moi. Sauf quand ils nous ont fait un caca nerveux, 5 minutes avant de monter dans le bus, car mon violoncelle pliable dépassait la taille autorisée. Après 10 minutes de pourparlers (et pas mal d’énervement+transpiration…),  un des deux contrôleurs est allé chercher son chef, qui me voyant toute rouge et sortant mon cello furibarde, a dit ‘ok ok, adelante’ (‘en avant’).

ADO, le règne du monopole… La qualité du bus était clairement moins convaincante que celle des autres companies avec lesquelles nous avons déjà voyagé, mais bon ne soyons pas trop critiques.

14h00: DAMNED!!! Les toilettes du bus commencent à puer, c’est le drame…

IMG_0130

IMG_0129

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *